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J'ai pas besoin d'aide ! [Charlie] T_310 J'ai pas besoin d'aide ! [Charlie] 28qs20n J'ai pas besoin d'aide ! [Charlie] 23l01h2 J'ai pas besoin d'aide ! [Charlie] 260ag6r J'ai pas besoin d'aide ! [Charlie] 38391974 J'ai pas besoin d'aide ! [Charlie] 24xpesy J'ai pas besoin d'aide ! [Charlie] 41293640 J'ai pas besoin d'aide ! [Charlie] Img-232228my3r6 J'ai pas besoin d'aide ! [Charlie] Bp2-1734c91
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 J'ai pas besoin d'aide ! [Charlie]

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AuteurMessage
Luka G. de Rendinger
Eh mais c'est Luka G. de Rendinger !

◊ citation : Comment dire adieu
a quelqu'un sans qui
on imagine pas vivre.
Je n'ai pas dit adieu..
Je n'ai rien dit du tout.
Je me suis juste éloignée.

My Blueberry Night
◊ messages : 51
◊ avatar : francisco lachowski
◊ crédits : Lonely angel


J'ai pas besoin d'aide ! [Charlie] Vide
MessageSujet: J'ai pas besoin d'aide ! [Charlie]   J'ai pas besoin d'aide ! [Charlie] EmptySam 28 Aoû - 23:39

Ce matin là je m'étais retrouvé allongé dans mon lit sans savoir comment j'avais atterrit là. Dans me salon se trouvait une belle brune en train de tirer sur un rail de coke j'imagine. La regardant faire comme à mon habitude je faisais glisser mes jambes hors du lit avant d'attraper les béquilles qui allaient m'aider à me rendre jusqu'à ma chaise roulante. Par la suite, comme chaque matin je me rendais dans ma salle de bain afin de choisir ce que j'allais porté. Je finis par prendre un marcelle blanc par dessus lequel j'enfilais une chemise à carreau blanche et noir que je laissais ouverte. Ayant une habitude acquise au fil des mois j'enfilais un jean en assez bonne état avant de mettre mes chaussettes et chaussures. Chaque matin c'était pareille. Je pouvais sentir à quel point j'étais limité. J'avais du mal à me déplacé dans mon appartement. Des difficultés à m'habiller seule et celle qui à sans doute passé la nuit en ma compagnie se trouvait obliger de m'aider par moment. Elle me dit au revoir une heure plus tard avec un simple baiser sur mes lèvres avant de partir tel un fantôme qui ne serait jamais passer dans ma vie. Une étoile filante qui s'en va aussi vite qu'elle n'arrivait. J'allumais ma chaîne Hi-fi faisant crier les baffes dans tout mon chez moi avant de me préparer un petit déjeuner de champion. Des tartines et un fruit je buvais d'une trait mon jus d'orange avant de m'allumer ma clope. Sale habitude que de fumer autant que je le faisais, mais au point ou j'en était ce n'était plus une autre taf qui allait changer grand chose. Puis je n'avais plus la force d'arrêter depuis longtemps. Une fois le tout mangé j'attrapais ma veste afin de l'enfiler pour me diriger par la suite vers l'ascenseur. Depuis combien de temps n'avais-je pas eu la joie de pouvoir monter sans foutu béquille un escalier ? En sentant juste mes jambes me porté ? Longtemps, bien longtemps.

Une fois arrivé en rue tout se gâta. Les regards qu'on me portait me dégoûtait. Ne savaient-ils pas faire semblant de ne pas me voir ? M'ignorer comme il le faisaient si bien entre eux ? N'avaient ils pas un minimum de décence envers moi ? Non, rien, absolument rien. Tous étaient aussi pourri à l'intérieure les uns que les autres. J'avançais dans la foule encore plus aigri que d'habitude. J'en pouvais plus, j'en avais marre. Je subissais ça tout les jours. On me regardait, se demandait ce qui m'était arrivé et spéculait. J'en pouvais plus d'être le centre d'attention pour ça ! La honte ne se lisait elle pas sur mon front ? L'horreur ne peignait il pas mes traits ? Soupirant j'attrapais mon blackberry dernier cri alors qu'on m'appelait. Voyant le numéro de mon père je tachais d'être poli et chaleureux au possible. Celui-ci s'inquiétait pour moi, tout comme ma mère. C'était comme ça depuis mon accident. Ils ne pouvaient s'en empêcher et ça pesait sur mes épaules. J'avais tué mon frère et je devais subir le regard de mes parents. Avançant dans Paris comme à mon habitude j'évitais les rues trop bondé histoire de gagner un temps précieux. Mon Ipod sur mes oreilles j'écoutais une chanson d'Imogen Heap : " Hide and Seek". J'appréciais le style de la musique alors que je tentais de faire le vide dans ma tête. Arrivant au "Jardin des tuileries" je m'arrêtais quelques instants regardant s'il n'y avait pas trop de monde. Je ne savais même pas ce que je fichais là. A quoi bon se promener dans un jardin en chaise roulante ? A quoi bon sortir de chez soi dans mon état ? C'était que des conneries. Une foutue d'idée qui m'étais venu à cause de mes parents. Je n'en revenais pas. Ils voulaient tellement me voir sortir que j'avais fini par le faire. Qu'est-ce que je pouvais voir ici si ce n'est la débauche des fils de riche comme moi ou la médiocrité des autres. Oui je fais partit de ces enfants de la haute société qui sont né une cuillère en or dans la bouche. Oui j'ai du fric à ne plus savoir qu'en faire et je le sais. Oui j'ai une vie de merdre, je vous fais envie et je le sais. Oui je suis un con qui à tout foutu en l'air et détruit à jamais le pauvre château de carte sur lequel se reposait son monde. Mes mains sur les roues de ma chaise roulante je reculais afin de faire demi-tour alors que j'avançais pour retourner chez moi, m'enfermer et broyer du noir je rentrais dans quelqu'un. " Désolé mademoiselle"Je m'apprêtais à repartir mais c'est alors que je rencontrais les yeux de la jeune femme que je venais malencontreusement de rentrer dedans. Portant mes yeux sur elle je la reconnu sans problème. Et sur le coup la seule chose que je pu me demander c'était si elle allait encore désirer m'aider comme une bonne samaritaine qu'elle voulait être. Ca me tuait par dessus tout ça. Les gens qui faisaient semblant d'en avoir quelque chose à faire de votre malheur et vous aidaient pour avoir bonne conscience. Histoire d'avoir fait leur b.a. de la journée. Rien qu'une bande de marionnette désarticulé qui ne sait pas quoi faire quand le marionnettiste n'est pas au commande. Rien qu'une bande de gens qui profitent de la vie sans penser aux conséquences. Mais lorsqu'on leur fera payer le prix fort, il n'y aura plus personne pour eux.
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J'ai pas besoin d'aide ! [Charlie]

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