Elizabeth & Alexandre

Mon retour à Paris se faisait en silence et en musique. Ma sœur assise à côté de moi, Possibility dans mes oreilles, je regardais le paysage. Mon retour en terre française s'était fait par bateau, et sur le bateau je ne parlais pas. Ma sœur profitait pour acheter des cadeaux, moi, je restais assis sur ma chaise, attendant mon retour à la Capitale. Et je songeais à tous ce que j'avais laissé là-bas. Les gens m'en voudraient-ils ? Sans doute, mais ce break m'avait fait le plus grand bien sur certains points. Je n'étais plus le même, c'était clair, et les gens auraient sans doute un peu plus de mal avec le nouveau moi. Mais encore une fois je m'en fichais. Mon train Caen - Paris se passait donc dans le silence musical et dans les songes quand ma sœur agrippa mon bras en signe d'arrêt. J'y étais. J'avais l'estomac noué et dans tous ces états. Je marchais valise en main quand je rentrais enfin, après le trajet en métro, dans mon appartement qui m'avait tant manqué. Je le connaissais cette appart', puisque c'était aussi celui de ma mère et de ma sœur. Je posais mes valises dans ma chambre intact, pris une douche pour me rafraichir et partis explorer a nouveau paris. L'air sent une autre odeur, mes pieds me guide dans des endroits que je connaissais. Oui, des endroits que je connaissais, surtout un. L'appartement d'Elizabeth se trouvait juste devant mes yeux. Mon ventre se nouer encore plus. Je l'avais prévenu avec un petit papier. Lâcheté de ma part mais qui pouvais-je ? La chose était faite. Je finissais ma cigarette, jetais le mégot dans une bouche d'égout et m'aventurer. Mon estomac se nouait de plus en plus, me rappelant des souvenirs beaucoup trop familier à mon goût. Je frappais à la porte, attendant une réponse de sa part. Et je l'ai eu, elle m'a vu et m'a claquer la porte au nez. Sacré retour me direz-vous. Mais je le méritais.

- Eli', Ouvre c'est moi ....

léna & catsoon

Ma journée commença bien, oui on pouvait dire ça. Pas cour aujourd'hui déjà cela m'était de bonne humeur. Hier soir j'avais peut être un peu trop fait la fête. Je fus réveillée par des travaux d'un des voisins. Que j'ai cru que j'allais emplâtrer dans le mur. J'avais ouvert les yeux avec un sale mal de crâne, que je calmais rapidement avec un de mes remèdes miracles. Je vagabondais dans mon appartement à la recherche de quelque chose à faire. Personne n'était libre, j'étais condamnés à errer dans la maison à rien faire. Au final je me décidais à prendre ma gratte et d'essayer de jouer un petit peu. Deux trois fausses notes par-ci par là , chose que j'arrangeais rapidement. Je sentais inconsciemment qu'aujourd'hui n'allait pas être un jour ordinaire. Et que quelque chose allait ce passer. Y a des jours comme ça où on a des sensations, aussi bizarre soit-elle. Je me préparais vite fait à manger alors que je me mis à réfléchir à un tout tas de chose diverse et variés. Je continuais à tourner en rond dans mon appartement, pour une hyperactive comme moi, ce n'était pas bon. Je me mis à jouer un peu avec ma chatonne, qui n'avait pas encore de vrai nom depuis deux mois que je l'avais. De l'action j'en voulais , j'allais en avoir. Quand j'entendis toquer à la porte. Je me demandais bien qui c'était maintenant. Tout le monde que je connaissais à premier vue était sois ailleurs sois occupés. J'haussais les épaules et allait ouvrir. Aussitôt la porte ouverte, aussitôt je vis la dernière personne que je pensais voir ici sur le palier devant chez moi. Je refermais la porte aussi rapidement que je l'avais ouverte. C'était vraiment la personne que je ne pensais vraiment pas revoir : Alexandre. Après qu'il soit partit en me laissant juste un simple mot. Un simple mot alors qu'une relation fraternelle nous reliés. Quand je l'avais lu, en premier j'ai hurlée de colère puis je m'étais mise à chialer. Pendant très longtemps je m'étais à le détester. Pour être partit comme ça. Mon dos était posé sur la porte, mon cœur battait à tout rompre , j'entendis Eli', Ouvre c'est moi .... . Ouvrir, maintenant ! Mais il voulait quoi. Je ne savais plus quoi faire vraiment. Non ce n'était pas un rêve, je n'avais pas pris de drogue aujourd'hui, ce n'était pas une hallucination. C'était bien lui. Alors d'une voix mal assurés je lui répondis « Je sais que c'est toi idiot ! Pourquoi je te laisserais entrer hein Alex' ? ». Le idiot était quelque peu amical, je n'étais pas style à donner des surnoms affectifs gentil, vous voyez, j'étais plutôt du genre, idiot ou encore crétin. Il ne fallait surtout pas le prendre mal et les gens qui me connaissais le savait parfaitement. Puis la question qui sert à rien que je venais de poser. Pourquoi je le laisserais entrer. Malgré ma colère envers lui, je trouverais toujours la force de lui pardonner, mais cela ne serait pas si facile que ça. Il allait falloir des explications. Certainement une engueulade et puis après le pardon arrivera peut être. Je restais toujours le dos collé à la porte, porte derrière laquelle se trouvais celui qui il n'y a pas si longtemps que ça je considérais comme mon frère. Le souffle court je repris la parole « Alex' … Pourquoi ? ». Le pourquoi englobais beaucoup de chose, pourquoi était-il partit juste en laissant un mot, pourquoi ne m'avait-il pas appelé ou ne serait-ce que prendre et donner des nouvelles, pourquoi ne me répondait-il pas et pourquoi revenait-il maintenant comme ça comme un cheveu sur la soupe. Mais au fond de moi j'étais heureuse de le voir.