.bad day.
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

.bad day.

.
 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Demain, nous ne serons plus nous. Mais toi et moi. ( Adriaan & Colleen ) T_310 Demain, nous ne serons plus nous. Mais toi et moi. ( Adriaan & Colleen ) 28qs20n Demain, nous ne serons plus nous. Mais toi et moi. ( Adriaan & Colleen ) 23l01h2 Demain, nous ne serons plus nous. Mais toi et moi. ( Adriaan & Colleen ) 260ag6r Demain, nous ne serons plus nous. Mais toi et moi. ( Adriaan & Colleen ) 38391974 Demain, nous ne serons plus nous. Mais toi et moi. ( Adriaan & Colleen ) 24xpesy Demain, nous ne serons plus nous. Mais toi et moi. ( Adriaan & Colleen ) 41293640 Demain, nous ne serons plus nous. Mais toi et moi. ( Adriaan & Colleen ) Img-232228my3r6 Demain, nous ne serons plus nous. Mais toi et moi. ( Adriaan & Colleen ) Bp2-1734c91
LE FORUM EST ENFIN OUVERT I love you

Partagez | 
 

 Demain, nous ne serons plus nous. Mais toi et moi. ( Adriaan & Colleen )

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Eh mais c'est Invité !
Invité



Demain, nous ne serons plus nous. Mais toi et moi. ( Adriaan & Colleen ) Vide
MessageSujet: Demain, nous ne serons plus nous. Mais toi et moi. ( Adriaan & Colleen )   Demain, nous ne serons plus nous. Mais toi et moi. ( Adriaan & Colleen ) EmptyMar 15 Juin - 12:05

«  My love, leave yourself behind. Beat Inside me, leave you blind.
My love, you have found peace. You were searching for release »


Demain, nous ne serons plus nous. Mais toi et moi. ( Adriaan & Colleen ) 2rr9mjl Demain, nous ne serons plus nous. Mais toi et moi. ( Adriaan & Colleen ) O0e2oo

Le soleil venait juste de succomber à l’appel de la nuit. Les lampadaires de la ville commençaient doucement à éclairer la plus belle ville du monde et aussi, la plus visitée. Une jeune femme se promène seule dans les rues de celle-ci, paraissant chercher quelque chose ou bien quelqu’un, peu importe. Vêtue simplement du robe légère et d’un long gilet beige, elle paraît rêveuse, pensive. Cette jeune femme de quelques années à peine s’appelle Colleen. Elle vit à Paris depuis peu, mais pas pour les mêmes raisons qui pousseraient un étranger à venir ici. Vivre mieux, trouver un petit boulot qui permettrait de nourrir toute la famille ou bien, se trouver un appartement sympa, éloigné du centre ville pour ne pas payer un loyer trop élevé. Elle, elle vivait simplement dans le XII ème arrondissement, dans un petit studio, certes, mais elle ne voulait pas d’une vie meilleure puisqu’on lui avait déjà offert tout ce qu’elle pouvait espérer. La perte d’un père qu’elle n’a pas connu, une adolescence un rebelle. Heureusement, elle avait réalisé bien assez tôt qu’il faut parfois grandir, devenir autre. Ce qu’elle a fait et si aujourd’hui elle est là, c’est pour retrouver quelqu’un et non pas pour elle. Ou peut-être que si, d’une certaine manière. Comment oublier quelqu’un qui a fait battre notre cœur comme jamais pour la première fois ? Comment oublier quelqu’un avec qui on a partagé son premier baiser, le plus beau, qui est parvenu à faire chavirer notre cœur, nous déposant dans un monde qui n’existerait pas en réalité ? C’est impossible.

Sauf que Colleen veut aussi des réponses à ses questions. Elle a tenté d’avoir ses nouvelles, se disant que ce baiser d’au revoir signifiait quand même quelque chose. Pourtant, elle aurait du se faire une raison. Les années sont passées, ils ont surement grandi tous les deux, se sont construits une vie chacun de l’autre, sans la présence de l’un ou de l’autre. Peut-être même qu’aujourd’hui il n’est pas seul, qu’il a réussi à l’oublier. Enfin, à savoir s’il a déjà pensé à elle une fois dans sa vie. Alors pourquoi venir ici ? Trouver des réponses qui lui feront du mal ? Ce n’est probablement pas la meilleure idée qu’elle a eu au cours de son existence, mais puisqu’il faut souffrir, autant le faire une bonne fois pour toute et passer à autre chose ensuite. En deux mois, elle a eu la chance de trouver une meilleure amie comme on en trouve que trop rarement et quelques amis par-ci, par-là, rencontrés au coin d’une rue ou lors d’une soirée. Néanmoins, aujourd’hui, il n’y avait que lui et comme elle se sait proche de lui, l’envie de le revoir, de croiser son regard une nouvelle fois lui donne le tournis. Elle retrouve un sentiment perdu. L’amour nous fait-il autant tourner la tête ? Est-ce réellement une question de sentiments ? Pour l’instant, la jeune femme l’ignore et le temps d’une soirée, elle aimerait oublier, ne plus y penser du moins.

Marchant seule sur les Champs-Elysées, elle s’apprête à se rendre au cinéma. Le plus beau cinéma de Paris sur la plus belle avenue du monde. Arpentant aussi les vitrines des boutiques les plus riches. Malheureusement, elle n’aura jamais l’occasion de rentrer dans l’une de ses boutiques avec l’espoir de ressortir avec un tout petit bout de tissu, qui doit coûter pourtant très cher. Un soupir, puis elle reprend sa marche après s’être arrêtée pendant quelques secondes. Quelques voitures roulaient au pas, semblant profiter de cette belle soirée. Colleen aussi profiter. Elle n’avait pas souvent l’occasion de venir ici et encore moins pour allez simplement au cinéma. C’est sans doute la deuxième fois. La première fois parce qu’elle avait été invité à une soirée dont elle est ressortie légèrement ivre. Finalement, la jeune femme parvient devant l’entrée et prend une seule place pour un film dont elle ne connait même pas le titre. Peu importe, elle est juste là pour profiter et rien d’autre. A quoi bon se prendre la tête pour des broutilles ? De toute évidence, c’est inutile. Cependant, quand elle arrive dans la salle, elle a la mauvaise surprise de voir autant de monde et très peu de place apparemment. Pour couvrir le tout, la pièce est déjà dans le noir, ce qui ne facilité en aucun cas la tâche. Commençant à monter les marches, elle aperçoit une place de l’autre côté alors s’y rend d’un pas rapide pour éviter qu’une autre personne ne s’y attarde. L’esprit tranquille, elle peut s’y asseoir enfin, retirant son gilet par la même occasion. Forcément, elle a des voisins à côté d’elle, mais ne regarde pas réellement qui dans un premier temps. Le film ne commence pas encore, alors cette fois-ci, elle prend le temps de le faire. Un homme ou une femme, peu importe. Au pire, ils pourraient faire la conversation en attendant que ça démarre. Un seul regard a suffit pour accélérer le rythme des battements de son cœur.

Une envie de fuir. Devant l’évidence, on devient lâche. Qu’est-ce qu’il fait là ? Juste à côté d’elle ? Ou plutôt, qu’est-ce qu’elle est venue faire ici ?
«  Adriaan ? » Les petits chuchotements dans la salle commencent doucement à se taire tandis que les premières images et les premiers sons se font entendre bruyamment dans la pièce.
Revenir en haut Aller en bas
Eh mais c'est Invité !
Invité



Demain, nous ne serons plus nous. Mais toi et moi. ( Adriaan & Colleen ) Vide
MessageSujet: Re: Demain, nous ne serons plus nous. Mais toi et moi. ( Adriaan & Colleen )   Demain, nous ne serons plus nous. Mais toi et moi. ( Adriaan & Colleen ) EmptyJeu 17 Juin - 18:19

Demain, nous ne serons plus nous. Mais toi et moi. ( Adriaan & Colleen ) Eah73r Demain, nous ne serons plus nous. Mais toi et moi. ( Adriaan & Colleen ) T4ybnb
Demain, nous ne serons plus nous. Mais toi et moi. ( Adriaan & Colleen ) Zuffpz Demain, nous ne serons plus nous. Mais toi et moi. ( Adriaan & Colleen ) Ashley_LA_050910_007
(c) lj, cherrylips, psychotic prince

Le jeune de Laclos arpentait les rues de la capitale qu'il connaissait par cœur, Paris était synonyme de beaucoup d'évènements pour lui. Il y avait passé toute sa vie, ou presque. En réalité, il ne l'avait quitté qu'une année pour aller en Irlande avec sa sœur ainée et son père, juste après le décès de sa mère. A l'époque, il pensait bon de s'éloigner de tous ces souvenirs mais à peine avait-il remis les pieds sur le territoire français, qu'il se sentait à nouveau chez lui. Bien sûr, ce serait mentir que de dire que le départ de Dublin avait était facile. Après douze mois passé là-bas, il s'était tout de même attaché au pays, et plus particulièrement à une personne qu'il avait été difficile de quitter. Il ôta ces idées de son esprit. Après tout, il était avant tout à la recherche d'une occupation pour la soirée, pas d'une marche commémorative. C'était en milieu de semaine, et peu de ses amis étaient disponibles mais il ne sentait tout bonnement pas d'humeur à rentrer dans son deux pièces situé au premier arrondissement. Sillonnant encore une bonne demi heure la capitale, il se retrouva finalement sur les Champs Élysées. Après tout, s'il voulait trouver de quoi s'occuper pour les prochaines heures, il s'était dirigé au bon endroit. Les lumières provenant d'un des plus grands cinéma de la ville l'appelait. Il n'avait pas spécialement envie de voir un film en particulier mais il était décidé à s'y rendre.

Il était un des premiers à être arrivé dans la salle de cinéma, encore éclairée. Il avait des tas de repères ici, et il ne comptait plus le nombre de fois où il s'était rendu ici avec des amis à lui, ou avait amené ses premières copines voir une comédie romantique. C'est donc tout naturellement qu'il se dirigea à quelques rangs du fond de la pièce avant de s'installer sur un siège libre, et dont les sièges alentours étaient également libres. Non pas qu'il attendait quelqu'un mais il préférait ne pas être compressé entre deux personnes, probablement à cause de son côté légèrement claustrophobe. Manque de pot, après quelques minutes à être totalement absorbé par ses pensées tout en ayant les yeux fixés sur le grand écran, la foule débarqua peu à peu dans la salle presque vide au point que les deux sièges à sa droite et à sa gauche soient pris. Pas d'humeur à être sociable ce soir-là, il ne tourna la tête ni d'un côté ni de l'autre. De toute façon, la salle était déjà plongée depuis plusieurs secondes dans l'obscurité et le film était sur le point de commencer, il n'aurait donc aucun mal à ignorer ses voisins. Du moins, c'était ce qu'il pensait. « Adriaan ? » La voix féminine provenait de sa droite. Il pivota instantanément vers ce côté pour se retrouver quasiment nez-à-nez avec une certaine brune qu'il ne connaissait que trop bien. En entendant cette voix, il avait tout de suite pensé à elle, mais avait aussi vite mis l'idée de côté, la pensant impossible. Pourtant elle était bien là et malgré la quasi obscurité de la salle et les milliers de questions la concernant qui lui traversaient l'esprit à l'instant, il savait pertinemment que c'était elle.

Il fallut un moment avant qu'un son ne sorte de la bouche d'Adriaan. Comme si le fait de la revoir le faisait agir à nouveau comme s'il avait seize ans. « Colleen. » Le fait de dire son prénom tout haut, rendait tout de suite la situation plus réelle. Il l'observa, plissant ses yeux pour mieux la voir mais toujours évitant de croiser son regard. Elle avait changé, grandit évidemment. Ils s'étaient quitté adolescents, ils se retrouvaient adultes. Il avait envie de sourire, comme s'il retrouvait une vieille amie d'enfance. Sauf qu'il y avait bien plus derrière tout ça, derrière leur prétendue amitié. La voir à nouveau après des années à avoir essayer d'éviter ses appels et ses messages et surtout à tenter de l'oublier, le troublait. Comme si ses gestes et ses ressentis lui prouvaient une nouvelle fois qu'elle était bien plus. Il aurait voulu lui poser des tas de questions. Quelle était la raison de sa venue à Paris? Depuis quand avait-elle quitté l'Irlande? Qu'était-elle devenue depuis ces cinq années? Mais, il savait également que lui même avait beaucoup d'explications à donner et qu'il ne serait pas judicieux ni juste de commencer les questions. Il ne lui avait pas donné de nouvelles depuis son départ de Dublin, elle devait lui en vouloir c'était certain. Après avoir reçu plusieurs réprimandes des rangs arrières lorsqu'il avait prononcer le nom de Colleen à haute voix, il approcha son visage de l'oreille de la brune pour qu'elle l'entende chuchoter. « Pourquoi... Umh... Qu'est-ce que tu fais là ? »
Revenir en haut Aller en bas
Eh mais c'est Invité !
Invité



Demain, nous ne serons plus nous. Mais toi et moi. ( Adriaan & Colleen ) Vide
MessageSujet: Re: Demain, nous ne serons plus nous. Mais toi et moi. ( Adriaan & Colleen )   Demain, nous ne serons plus nous. Mais toi et moi. ( Adriaan & Colleen ) EmptySam 19 Juin - 16:43

Sortir pour se détendre, trouver un juste équilibre dans ses propres pensées et finalement, se retrouver complètement abasourdie. C’est un peu dans l’état d’esprit que se trouve Colleen a ce moment là. Mélangée entre la colère, la surprise et les sentiments. Rien de tout cela n’aurait du se passer. Peut-être, qu’en effet, elle aurait du rester bien sagement à Dublin, profiter du froid mais des beaux paysages. Paris, ville de lumières, ville de merveilles, ville de l’amour. Certes, ce n’est pas totalement faux, mais la pauvre jeune femme se retrouvait complètement perdue. Il ne lui avait pas fallu grand-chose. Juste lui. Là, comme ça. Il a changé, bien sur, comme tout le monde. Grandit aussi. Ce n’est plus le même gamin d’il y a cinq ans tout comme elle n’est plus la petite fille sage qu’il a pu connaître. Pourtant, une part d’elle-même, en le voyant, lui en voulait pour tout ce temps passé, sans nouvelles, sans rien. Un appel une fois de temps en temps lui aurait fait beaucoup de bien, l’aurait aussi rassuré. Mais là, il n’y avait rien eu, comme si pendant un an, rien ne s’était passé. Peut-on oublier aussi facilement douze mois qui se sont passés sur un petit nuage, douze mois de pur bonheur pour deux jeunes gens qui apprennent à s’apprécier en silence ? Peut-on oublier un baiser échangé avant de partir, de se dire adieu, de ne plus se revoir ensuite ? A ce moment là, Colleen avait l’impression que ça avait été un jeu d’enfant pour lui. Un vrai jeu d’enfant.

Finalement, elle l’entend prononcer son prénom ce qui a le don de la faire sourire. Il se souvient d’elle de toute évidence et rien que pour ça, elle se sent heureuse de le revoir. Néanmoins, il ne pourra jamais effacer ce néant qu’il a laissé dans son cœur, ce trou énorme, résistant alors à tout autre amour qu’on aurait pu lui donner. Elle l’avait aimé et l’aimait sans doute encore aujourd’hui, maintenant, à ce moment précis ce qui expliquerait alors le fait qu’elle se contente simplement d’être assise et de sourire bêtement. Il n’y a pas encore eu de confrontation de regards pour le moment et rien que l’idée lui donne des frissons. Fuir à toutes jambes semblent être la seule solution et s’il décide de venir lui demander ce qu’elle fait ici en venant souffler dans son cou, il ne fait qu’accélérer la décision de la jeune femme, qui, comme par habitude, se lève.

Son cœur bat tellement fort, tellement vite qu’il pourrait se décrocher de sa poitrine et sortir. Ainsi, il ne pourrait lui faire de tort et elle se sentirait libre. Libre de faire ce qu’elle veut quand elle veut. Mais perdre tout cela reviendrait alors à mourir et mourir lui fait peur. Ce serait une fin envieuse quand même. Elle l’aurait vu, une dernière fois. Elle se souviendrait de son souffle chaud se posant tout contre elle, le son de sa voix, sans doute aussi son parfum et son visage, qu’elle a à peine entrevu dans le noir. Il y a certains détails que l’on ne peut pas oublier et c’est étrange parce qu’elle a encore l’impression que ce n’est que ce gamin qui a débarqué tout près de chez elle du jour au lendemain, avec qui elle a parlé, à qui elle s’est attachée, à partager son premier baiser et l’a vu s’en aller. Son cœur lui fait mal, vraiment mal. C’est douloureux ces souvenirs qui remontent sans cesse à la surface, qui vous donnent envie de vomir parce que justement, ce ne sont plus que des souvenirs irrévocablement lointains. Sortir d’ici. La priorité de Colleen. Respirer un peu d’air frais avant de se barricader chez elle pour ne plus en sortir. Faire comme l’un de ces films: se laisser manger par des chiens qu’elle ne possède même pas.

Parler aurait pourtant été une solution. Parler, oui, mais pour dire quoi ?
Revenir en haut Aller en bas
Eh mais c'est Contenu sponsorisé !



Demain, nous ne serons plus nous. Mais toi et moi. ( Adriaan & Colleen ) Vide
MessageSujet: Re: Demain, nous ne serons plus nous. Mais toi et moi. ( Adriaan & Colleen )   Demain, nous ne serons plus nous. Mais toi et moi. ( Adriaan & Colleen ) Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

Demain, nous ne serons plus nous. Mais toi et moi. ( Adriaan & Colleen )

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
.bad day. :: le silence sous la mer :: il y a là les mystères-
Créer un forum | ©phpBB | Forum gratuit d'entraide | Signaler un abus | Cookies | Forum gratuit