alexis persephone carter
« On reconnaît le bonheur au bruit qu'il fait quand il s'en va. »

© icon by breakthedoor ; andraa ; sign by asthenia

« alexis persephone carter » « 19 ans » « 4 décembre ; Londres » « Anglaises ; Française » « serveuse dans un bar, guitariste à ses heures perdues » « célibataire » « i shot the sheriff » « kaya scodelario »

Il est écrit sur mon certificat de naissance que je suis née à Londres, dans le St Thomas Hospital, à 22h22 le 4 décembre. Je pesais 3,4 kilos et tout était normal. Absolument tout. Sauf que je ne suis pas née seule, et ça mes parents ne l'avaient pas du tout prévu. Un petit frère. Enfin petit, il était né 5 minutes après moi. Mais cela le qualifiait tout de même de petit frère selon moi. Ils m'appelèrent Alexis et lui, il l'appelèrent Dakota. Un prénom a tendance masculine pour une fille et un autre à tendance féminine pour un garçon. Aujourd'hui encore je me demande parfois s'ils ne se sont pas trompés à la naissance, s'ils voulaient m'appeler Dakota et l'appeler Alexis. Mais maintenant ça n'a plus tellement d'importance après tout. J'ai toujours été proche de ce frère jumeau. On se comprenait sans se parler, c'est comme cela que lorsqu'on était ensemble il y avait peu de paroles. Parfois nos parents se demandaient à quoi on pouvait penser. Et on rigolait de façon idiote.
Ma famille était une famille modeste. On ne croulait pas sous l'or, on n'était pas à la rue. Même si dès petite je rêvais de devenir riche. De ne plus avoir de problèmes d'argent et de pouvoir m'acheter tout ce que je voulais. Un rêve de gosse quoi. Dakota partageait ce rêve. Alors, à 5 ans, on s'imaginait dans un château, croulant sous l'argent. On était prince et princesse d'un royaume imaginaire. C'était beau de s'imaginer cela, on a beau dire mais c'était beau. On était heureux dans notre rêve. Un peu moins dans la vie réelle. A l'école, on était pas aimé par les autres. Ils nous trouvaient bizarre de rester là, sans forcément parler ensemble parce que pour nous la parole était superflue. On se sentait tellement mieux dans le silence. Alors les enfants ne nous aimaient pas et se moquaient de nous. Les professeurs, eux, se fichaient de nous, qu'on soit présent ou pas, ça n'avait pas d'importance pour eux. Nos notes étaient moyennes. On était totalement dans la moyenne. Et cela, les profs ne le supportent pas. Ils trouvent toujours ça plus intéressant un élève surdoué avec des 20 partout ou même un cancre qui a de mauvaises notes. De quoi félicité et punir. Mais nous, élèves moyens, on ne pouvait rien nous dire. Je grandissais en étant moyenne avec mon frère jumeau. Une famille moyenne, des notes moyennes, une fille moyenne, tout simplement. Et c'était ennuyant. Tellement ennuyant, si vous saviez. Mon adolescence fut donc un peu plus agitée. Je me rendais un peu mieux compte de ma situation. Je vivais à Londres et je risquais de continuer à y vivre jusqu'à la fin de mes jours si je n'agissais pas maintenant. Je rêvais de vivre à Paris pendant que Dakota voulait vivre à Dublin. On était si différents et si identiques en même temps. Au lycée, on restait collé. Mais c'était marrant. Plus le temps passait plus on changeait : il devenait l'intello sage et moi la cancre dévergondée. Alors il m'aidait pour mes devoirs et moi je l'entraînais dans mon univers. J'avais commencé à fumer à 13 ans. A boire à 14. A coucher à 15. Une vraie rebelle, pour ne plus être cette fille moyenne que je détestait. J'avais de mauvaises notes mais j'étais heureuse avec mon frère. On était heureux. Et on rêvait d'un autre monde, d'un voyage qui changerait notre vie. J'avais 17 ans lorsque l'accident se produisit. Dakota était heureux. Souvent persécuté à cause de ses bonnes notes mais heureux. On allait en bus à Covent Garden. On a jamais aimé le métro, on trouvait toujours que c'était trop bruyant, trop étouffant. Les bus avec des étages où on survolait tout le monde par contre, c'était le pied. Etrangement, on ne se mettait jamais à côté durant ces occasions. Lui aimait lire un livre dans son coin, moi je regardais les gens à travers la fenêtre. J'aimais particulièrement être tout devant...lorsqu'il y avait de la place. Il y avait beaucoup de monde dans le bus 177 ce jour-ci. C'était les vacances d'été, il y avait aussi beaucoup de monde dehors. Je ne sais même plus sur quelle route cela s'est produit. Je me souviens que j'étais en train de tripoter mes cigarettes qui me faisaient réellement envie. J'étais tout devant, à droite, et j'observais tranquillement les piétons courir un peu partout dans la rue. Dakota était aussi devant, mais sur les sièges de gauche, à côté de la fenêtre. Je ne sais même plus ce qu'il lisait. Un Shakespeare sûrement. Il adorait Shakespeare. Il y avait des passants et le conducteur ne les avait pas vu tout de suite. Il est parti de côté, dans un autre bus. Il s'est renversé. Il a commencé à brûler. J'appelais Dakota, je le regardais à travers les petites flammes. Il avait l'air tranquille. Il ne hurlait pas comme les autres. Et puis, il se fracassa le crâne lorsque le bus atterri sur le sol. Je réussis à m'extirper difficilement. J'ai survécu. Pas Dakota. Le bus a ensuite explosé. Mon frère jumeau était mort. Il a commencé à pleuvoir, comme si quelqu'un voulait éteindre ce feu. J'avais un simple tee-shirt et j'avais froid. Mes cheveux trempés me collaient au visage pendant que les gouttes se mélangeaient à mes larmes. Après cet accident, je n'hésita pas une seule seconde. Je pris mes économies, acheta un billet aller pour Paris et m'en alla, en laissant un seul mot à mes parents. « Dakota est parti. Votre fille part à son tour. Vous voilà seuls. Adieu » Non, je ne pouvais pas rester. Déjà que je n'aimais pas cette ville alors sans Dakota, je n'avais plus aucune raison de rester ici. Avant de partir, j'allais dans la chambre de Dakota une dernière fois . J'aperçut sa guitare dans sa housse. Je la saisis et l'emmena avec moi. Une simple valise où j'y avais glissé une couverture, quelques habits, des tonnes de paquet de cigarette et la plupart des livres de Dakota. Je voulais devenir cultivée, comme lui l'était. J'avais vu Paris comme un recours. J'avais une maison paisible à Londres. Ici, je ne connaissais personne, c'était à peine si je parlais Français. Je n'avais pas beaucoup d'argent. Alors je me débrouille comme je peux. Je n'ai pas de maison. Je vis à la rue et étrangement ça me convient parfaitement. La vie est différente en France. Mais je continue à vivre. A 18 ans, je réussis à ma trouver un boulot en tant que serveuse dans un bar. J'ai des amis là-bas, une sorte de famille recomposée. J'aime sentir l'alcool à deux heure du matin et y voir des ivrognes désespérés. Lorsque je ne travaille pas, je joue de la guitare. Et je fume. Je ne fais presque que cela matin, midi et soir. Je vis simplement, dans la ville de tous mes rêves.

MINOZ J'me présente, je m'appelle Henryyyy! ♪ J'aime tellement le début que j'ai décidé de le garder Je vous préviens tout de suite : j'aime mettre plein de smileys partout, tellement que ce qu'il y a entre n'est pas toujours intéressant. Bref, moi c'est Mina et je dois dire que Paris-ci est un vrai coup de coeur pour moi. C'est d'ailleurs pour cela que j'ai décidé de réserver Kaya en attendant patiemment son ouverture Que dire d'autre ? Ah oui, le design est merveilleux, sans parler du contexte C'est tout, pour le moment

Bienvenue, Minoz :D. Merci pour tes compliments, tous cas J'dois dire que j'aime assez ce que j'ai fais pour le design, c'est vrai Un truc que je comprendrais jamais, c'est que même lors de la première ouverture de PC, il n'y avait pratiquement pas de noms de familles français.. oui, je sais, je peux parler avec mon nom irlandais.. ._.

Mmh, faut croire. Mais au bout d'un moment on va devoir stopper les inscriptions avec un nom de famille anglais, américain, étranger quoi o_o' Et encore merci!

tout est bon, je valide :)