Albane Daithe Dignam-Leonis
Si vous parlez à dieu, vous êtes croyant. S’il vous répond c’est que vous êtes schyzo.

© sign by Psychozee .

« albane daithe dignam-leonis, mais elle taira toujours le second nom » ♣ « vingt-six piges » ♣ « née le trois avril 1984 à dublin » ♣ « d'origines irlando-polonaises, et a d'ailleurs la nationalité irlandaise » ♣ « Jeune directrice artistique, qui doit faire ses preuves » ♣ « elle se dit célibataire, mais officiellement elle est mariée, quelle horreur » ♣ « comic strip » ♣ « teresa palmer »

On toqua à la porte du bureau. Trois petits coups, puis la secrétaire fit entrer Albane, la présentant comme une nouvelle patiente. Alors que ça n'était pas le cas. La psychologue releva la tête de ses papiers et fut assez surprise de la voir ici.
« Bonjour...
- Bonjour Mademoiselle... Smith ? -demanda-t-elle en jetant un coup d'oeil à son carnet de rendez-vous. C'est la première fois qu'on me la fait celle-là ! » Un peu gênée, Albane ne pu s'empêcher de rire doucement et surtout nerveusement. Il se frotta la nuque, et s'expliqua.
« Pour tout avouer, je ne sais pas vraiment ce qui m'a pris de changer de nom... Bref ! Je voulais m'excuser pour l'autre fois. Je n'aurais pas dû partir comme ça. C'était la première fois, je...
- Ce n'est pas grave, j'ai l'habitude. Vous venez seulement pour ça ?
- A vrai dire... Non. On peut...? » -demanda-t-il en désignant le sofa d'un signe de tête. La psychologue approuva d'un léger sourire.
« Commençons par le début... Parlez-moi de votre enfance. »

FLASH BACK
« Mamaaaaaaaaaan !
- Qu’est-ce qui se passe encore les enfants… » -soupira la mère de famille, d’un ton qui transpirait la lassitude. Ses enfants ne cessaient de se chamailler, et cela pouvait se lire sur les traits fatigués de Mme Dignam. Ils tournaient autour de la table, la plus petite tentant d’attraper le plus grand, pour je cite : lui régler son compte. Elle était âgée de 6 ans à peine, et ne craignait pas les nombreux centimètres supplémentaires de son aîné. Plus grand ? Et alors ?! Elle s’en moquait bien !
« Dis-lui toi que les princes charmants n’existent que dans les contes de fée !
- Mais non… -contesta la petite Albane de son air tout triste, stoppant sa course.
- Viens par-là mon cœur… »
Sa mère, assise sur une chaise face à la grande table centrale de la cuisine, se recula légèrement et lui fit signe d’approcher. Elle s’avança doucement, baissant la tête, tandis que son frère aîné s’installait en face d’elles. Sa mère la fit grimper sur ses genoux, et lui fit relever le visage vers elle, passant une main douce sous son menton. Quand elle eut enfin capté le regard de sa fille, elle esquissa un léger sourire, bienveillant.
« Ecoute-moi attentivement ma chérie… » L’enfant hocha la tête, acquiesçant sans ronchonner, ouvrant grand ses oreilles. Son frère grognait quelque peu, mais elle n’y prêtait pas attention. Toute son attention était destinée à sa mère, et personne d’autre. Elle se concentrait sur ce qu’elle s’apprêtait à lui dire, de sa voix douce, teinté d’un éclat de miel et de soleil.
« Il y a toujours eu, et ce depuis des générations, des princesses… De sublimes enfants, douces et généreuses, princesses par la beauté de leur âme et leur grand cœur. Tu es ma petite princesse mon coeur.
- Et Arthur est ton prince ? –demanda-t-elle innocemment, son regard illuminé par l'éclat de son sourire.
- Exactement, ma puce ! Et tu sais que chaque princesse à son prince, pas vrai ?
Elle ouvrit de grands yeux, et grimaça. Non pas lui !?
- Yeurk ! Pas Arthur !
La mère de famille lâcha un éclat de rire franc, puis se reprit, en passant une main dans les cheveux de la petite.
- Non, bien sûre que non… Tu as ton prince, et ce n’est pas Arthur. Il existe un prince, qui saura te voler ton cœur, et pour toujours. Ton frère lui... Se contentera de veiller sur lui en attendant. » Elle déposa un baiser sur le front de sa fille, qui s’était blottie contre elle, fermant doucement les yeux, bercée par ce conte, dont elle était l’héroïne. Le prince charmant… Il existait donc, puisque sa mère le lui avait dit.
FIN FLASH BACK

Elle prenait peu de notes... Il faut dire qu'elle avait eu une enfance des plus normales, posées et équilibrées. La suite l'intéressait davantage.
« Et après ? En grandissant ?
- Oh... Après... J'avais toujours un caractère bien trempé. Mais on peut dire que j'ai quand même changé... Ouais, c'est ça... J'ai "changé". »
Albane fixait le plafond, se replongeant dans ses souvenirs.

FLASH BACK
« Hey ! Albane ! -L'appel retentit de l'autre bout du couloir. La jeune femme se stoppa et finit par tourner la tête, apercevant un lycéen accourir vers elle. Tommy Devenport, un petit fils à papa qui venait d'intégrer l'équipe de football de l'établissement, et qui cherchait à se faire remarquer, et cela à tout prix.
- Oui, Tommy ? -Elle lui lança un regard qui en disait long, relevant légèrement les sourcils.
- Ca te dirait que toi et moi... Après les cours... Enfin tu vois ce que je veux dire...?
- Euh non... Je ne « vois » pas.
- Et bien on pourrait...
- Oh, oh, oh ! Je t'arrête tout de suite ! J'ai la tête de la pauvre nana qui couche avec n'importe qui ? Non ! Alors tu vas garder ton petit soldat bien au chaud dans ton caleçon ! »
Il en resta bouche bée, ne pouvant décrocher le moindre mot. Il aurait dû s'en douter et voir venir le râteau de très loin... Albane faisait partie de ces filles qui attirent le regards sans même le vouloir, mais qui vous remballe instantanément. Bien loin de ces filles faciles, prêtes à beaucoup pour obtenir un semblant de popularité. Au lycée c'était cette dernière qui faisait sa loi et dirigeait l'ensemble des élèves. La pseudo gloire, la reconnaissance. Albane s'en moquait bien.

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« Et un, deux, trois et quatre... -pouvait-on entendre en fond sonore. Le cours de danse venait à peine de commencer, le professeur arpentant les allées qui s'étaient d'elles-même dessiner grâce à l'ordre et la rigueur des élèves.
- Pssst ! Albane ! - Et ces dernières se voulaient, pour certaines, déjà dissipées. La blondinette fixait son reflet dans le miroir, tentant de rester concentrée. La danse était sa plus grande passion, et elle s'investissait énormément. Son professeur croyait beaucoup en elle, et appréciait sa grâce et son élégance. D'ailleurs, elle avait tenu à s'entretenir avec elle avant de commencer leur échauffement. En privé. Et ça n'avait fait qu'attirer l'attention sur elle. Les regards des autres danseuses glissaient sur elle, alors qu'elles s'interrogeaient sur le sujet de leur conversation. - Albane !
- Mesdemoiselles ! Un peu de silence ! -reprit le professeur.
L'adolescente tourna la tête vers son amie, se demandant ce qu'elle lui voulait. La réponse, elle l'eut très rapidement. Bien sûre, la curiosité l'avait gagné. Ne préférant pas répondre, elle reprit ses mouvements sans trop se soucier des soupirs exaspérés de la brunette.
- Albane bon sang !
- Bon mademoiselle Andrew, ce n'est pas bientôt terminé ?! » Aussitôt le silence se fit. Plus aucun murmure, ni même bruit ne se faisait entendre, hormis les chaussons qui glissaient sur le parquet de la salle et le décompte rythmée du prof. Puis elles passèrent aux choses sérieuses, entamant la chorégraphie. Malheureusement dans un mouvement rapide, Albane chuta. Sa cheville ramassa sérieusement, cette dernière pliant sous le propre poids de l'adolescente. Ses mains se plaquèrent instantanément sur cette dernière, et un cri de douleur s'échappa d'entre ses lèvres. Le professeur accouru, et en l'examinant, laissa échapper :
« Oh... Je pense qu'il va finalement falloir oublier mon offre... Même une simple entorse t'empê...
- Si je pourrais ! » -s'exclama Albane. Mais ça n'était qu'illusion. Au final, le double fracture de sa cheville l'empêcha de poursuivre son rêve, car sa cheville était définitivement abimée.
FIN FLASH BACK

« Vous aimiez la danse... Comment en êtes-vous arrivé ici ? Directrice artistique, c'est loin des chaussons de danse et des ballets.
- Je ne sais plus comment ça s'est passé. -mentit-elle. Ca a simplement été une sorte de révélation. Je voulais avoir une belle et grande carrière. J'avais envisagé plusieurs options, comme médecin par exemple. Je cherchais plus à faire la fierté de mes parents, pour attirer leur attention. Avec le temps, j'ai laissé tombé. J'ai porté mon attention sur mon frère et ma petite soeur, mes études... Puis j'ai déménagé en Allemagne... Et là, de nouvelles personnes sont entrées dans ma vie. »

FLASH BACK
Le voyage avait été long et fatiguant. Epuisant même. Mais le sourire était toujours au rendez-vous. Rien ne pouvait entamer l'enthousiasme de la jeune femme, fraîchement débarquée à Berlin, et plus précisément sur le campus. Elle avait fait tant de kilomètre pour suivre la formation qu'elle avait tant espérée, et ceci en alternance afin d'acquérir une expérience professionnelle sans plus attendre. C'était une chance inespérée pour elle, qui bien évidemment et comme toujours se donnait tous les moyens pour réussir et atteindre son but. Le marketing, le graphisme et tout ce qui allait s'en suivre ne l'effrayait pas un seul instant ! Elle était plus que motivée et à cet instant précis un peu... perdue. Elle cherchait sa chambre universitaire. Regardant à gauche, à droite, elle tentait en vain de repérer cet satané bâtiment. Rien à faire. Et puis il y avait aussi Arthur à l'autre bout du fil, qui semblait se moquer gentiment d'elle.
« Ne rigole pas, je galère là !
- C'est bien toi ça ! Tu n'es pas douée franchement...
- Oh ça va hein ! Si tu continues je raccroche ! » Elle leva la tête vers un petit écriteaux et en se retournant bouscula involontairement quelqu'un.
« Hop attention !
- Désolée... Je n'ai...
- Qu'est-ce que t'as encore fait.
- Rien, rien... Je te rappelle Arthur ! -Elle raccorcha et découvrit alors le large sourire que venait d'esquisser la jeune femme qui lui faisait face. Pas très grande, brune, les yeux couleur chocolat et les joues rosées.
- Salut, moi c'est Marissa !
- Enchantée, moi c'est Albane...
- T'as besoin d'aide peut-être ? - Elle lança un regard au sac qu'elle tenait à bout de bras, le traînant presque par terre, et au plan du bâtiment qui dépassait de sa poche. - Ton numéro de chambre ?
- 204.
- Parfait, je suis à la 207 ! Suis-moi... »

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« Non ?! Tu déconnes là ?! Albaaaane !
- Mais chut ! Marissa ! Tais-toi ! » Dans la grande médiathèque, on leur lançait des regards agacés et froids. La petite brune qui faisait face à la jeune Dignam la regardait avec des grands yeux étonnés, littéralement scotchée par la révélation de son amie. Elle n'en revenait pas. Quand à Albane, elle s'en mordait les doigts. Presque arrivée à la fin de son dernier semestre, elle allait enfin pouvoir en terminer avec les études et les soucis en décrochant son diplôme et entamant sa nouvelle vie, active et prometteuse. Mais comme elle semblait poissarde jusqu'aux bouts des ongles, il fallait qu'elle s'attire des soucis supplémentaires. Quelle idée d'avoir accepté ces quelques jours de vacances ?! Elle aurait mieux fait de les passer à réviser !
« Tu veux dire que vous avez...
- De quoi ?!
- Non je ne parle pas de... Mais je veux dire, ça se passe comment ? La procédure et tout ?
- J'en sais rien, c'est ça le pire ! Je ne me souviens de rien ! Soit disant c'était un truc par le net ! T'y crois ça ?!
- Et tu vas faire quoi maintenant ? » Elle était sérieuse, là ? Elle lui demandait vraiment ce qu'elle comptait faire ? Albane la dévisagea presque, puis soupira, triturant doucement la bague qu'elle avait à la main gauche.
« Bah divorcer, qu'est-ce que tu crois ! Je ne vais pas garder ce machin à la main ! J'ai fait la bêtise de partir rejoindre une amie dans un patelin perdu, de faire la fête avec ses amis que je ne connais même pas ; j'ai fait des excès et me suis retrouvée mariée et à moitié nue dans le lit d'un prétentieux de base. » Ca ne lui ressemblait pas du tout, c'était ça le plus dur dans l'histoire, car tout ce qui concernait la paperasse administrative allait rapidement être réglé. Du moins elle l'espérait. Elle avait péter un véritable scandale à son prétendu époux pour qu'il fasse annuler ce mariage farce avant de repartir pour Berlin, où elle devait préparer ses examens. L'idée de son amie pour se détendre avant les épreuves venait vraiment d'avoir tout l'effet inverse. Se lâcher n'avait en rien aidé Albane. Mais quelle boulette ! Elle se maudissait d'avoir été si bête.
FIN FLASH BACK

« Ca remonte à 6 mois maintenant...
- Vous avez divorcé ?
- Je suis ici en partie pour ça.
- En partie ? Quelles sont les autres raisons ?
- Oui, il est parisien et apparemment trop flemmard pour s'occuper de cette annulation. Et l'autre raison, c'est : Mon frère... »

FLASH BACK
« Tu te souviens quand on se chamaillait pour être le premier à goûter au gâteau de grand-mère ? » -lança alors Albane, tout en découpant un morceau de son petit muffin. Jetant un regard complice à son frère, elle ne pouvait pas cacher sa joie. Ca faisait longtemps qu'ils ne s'étaient pas vu, et quand elle avait appris qu'il s'était installé à Paris, elle avait sauté sur l'occasion. Elle qui avait au départ simplement eu pour objectif de s'y rendre le temps de régler ses soucis avec Monsieur Leonis, elle avait finalement décidé elle aussi de poser ses valises dans la capitale française. Après tout, elle n'allait pas avoir de mal à trouver un boulot vu le cursus qu'elle pouvait présenter lors d'entretiens et puis elle jugeait avoir pas mal de temps à rattraper avec Arthur. C'était le seul avec qui elle avait vraiment gardé contact. Le seul avec qui elle s'entendait si bien et partageait une telle complicité. Sans lui, elle était un peu perdue. Et là, installés à la terrasse d'un petit salon de thé, ils dégustait quelques pâtisseries et savourait un bon café. Tout un tas de souvenirs lui revenaient en mémoire, se bousculant à la porte de son esprit. Elle lui rappelait le bon vieux temps, sans pour autant manquer de remarquer quelques réactions étranges de sa part. La nostalgie n'expliquait pas tout...
« Ca va Arthur ?
- Oui, oui, pourquoi ?
- Tu as l'air... Je ne sais pas... Un peu tendu ? Ailleurs...
- Ca va, ne t'en fais pas... » Albane acquiesça, mais ça n'était pas pour autant qu'elle laissait tomber. Elle n'était pas dupe, et lui, il allait bien finir par vider son sac. Bien loin de se douter de ce qu'il lui cachait, elle restait attentive, cherchant à déceler le moindre indice pour percer son silence. Elle le connaissait par coeur, et ça... Ca n'était pas un comportement qui lui était propre et naturel.
FIN FLASH BACK

Lillix Il faut que je parle de moi ? Encore plus facile que de jouer aux dominos la tête à l'envers avec les yeux bandés ! Je suis un être humain, de sexe féminin, âgée de 19 ans, et je n'ai pas toutes mes dents. (Oui j'ai ressemblé à Hamtaro pendant quelques jours, et à présent je ne suis plus une fille "sage".) Ca ira ? ^^

BIENVENUE OFFICIEL P'TITE SŒUR :D J'aime le titre :) Encore merci d'avoir pris ce scénario et si t'as des questions, je suis là! Par contre, il faut mettre des icons :)

edit ♦ ça t'aurais pas plut de m'avoir comme prince charmant? :O han je suis vexé là.

Tout est nickel, je te valide avec joie
Cependant, ton frère c'est Cedric - petit changement qui a eu lieu hier soir (a) - pas Arthur ^^