Eh mais c'est Cedric R. Dignam ! wanna do bad things with you The Orgasm's Donor
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| Sujet: maybe it's you and me @dylan Mer 25 Aoû - 1:48 | |
| Si je ne dois plus penser à elle, tu devras m’enseigner à ne plus penser paris douzième, 08H328h32, Paris s'éveille. Quelque part, dans le douzième arrondissement, un jeune trentenaire irlandais ouvre les yeux dans sa voiture de collection, une Ford Mustang Fastback de soixante-sept, rouge et blanche chromée. Une voiture de collection valant une petite fortune sur le marché. Un homme d'affaire important qui a perdu ses clefs? Un héritier d'une distillerie en Écosse qui vient en France pour faire fortune et qui trouve ça drôle de dormir dans sa caisse au mois d'août? Non, en vérité, Arthur est un sans domicile fixe, un SDF comme on dit couramment. Le jeune brun se redressa, se cogna la tête contre le plafond de sa très chère voiture et laissa sortir un petit « Fuck » qui ressemblait plus à un grognement qu'à autre chose. C'était le jeune Dignam tout craché, ça. Grognon le matin, tant qu'il n'a pas fumé sa cigarette matinale. Il sortit de sa voiture, s'étira de tout le long, faisant ainsi craquer sa colonne vertébrale, sa nuque, ses phalanges. Puis, de sa poche arrière de jean, il sortit un paquet de Malboro Classic, ses cigarettes favorites. Tout en l'allumant et en la portant à sa bouche, l'irlandais commença à fredonner un petit air d'Aerosmith, Dream On. « Sing with me, sing for the tear. Sing for the laughter, sing for the year. Sing with me, just for today. Maybe tomorrow, the good Lord will take you away » Voilà l'une des choses qui manquaient à sa vie de récent SDF. La musique. Sa basse. Son groupe. Il n'était pas chanteur, loin de là. Il était bassiste. Ce qui ne plaisait pas à son père, pour changer. Quoi qu'il en soit, Arthur fut interrompu dans sa chansonnette lorsque son ventre se mit à gargouiller. En deux mois, il avait déjà prit l'habitude de manger un jour sur deux, mais pas moins souvent. L'homme laissa donc tomber sa clope à terre, écrasa le mégot à l'aide de son pied, ferma a clef sa précieuse voiture et commença à marcher, les mains dans les poches, à la recherche d'une boulangerie pas trop chère, ou de quelque chose dans le genre. paris douzième, 11H53Après avoir finalement trouvé son bonheur, autrement dit un croissant au beurre, dans une petite boulangerie en face de l'entrée du métro Bel-Air, boulevard Picpus, Arthur prit sa voiture et commença à rouler en direction du Bois de Vincennes, non loin de là. Il lui suffisait de passer au dessus du périphérique qu'empreintaient touristes et travailleurs habitant en banlieue, de tourner à droite, de continuer tout droit et il arrivait dans à destination*. Sans trop savoir pourquoi, il l'aimait bien, ce bois. Il ne comprenait pas vraiment tout le tintamarre qu'il y avait autour du Bois de Bologne, qui n'avait pas grand chose à lui hormis une flopée de prostituées en chaleur attendant de se faire sauter par un inconnu, tandis que celui-là était réellement beau et propre de tout dealer ou péripatéticienne. Très vite, il avait réussi à se repérer dans Paris. Ou du moins dans le douzième arrondissement où il passait le plus clair de son temps. Il se garait toujours au même endroit, du moins quand sa place habituelle était libre, passait la nuit là bas et se réveillait au petit matin pour démarrer et venir s'installer sur un banc, ici-même. Oui, les Dignam avait toujours eut un sens inouï de l'orientation. Comme le disait souvent Franck Dignam : « That is, son, the pride of the family! » A chaque fois, le jeune Arthur, qui avait à l'époque entre dix-sept et vingt-sept ans, ne pouvait s'empêcher d'étouffer un petit rire. Il trouver ça totalement idiot que la fierté d'une famille repose sur un sens aiguë de l'orientation. C'était donc avec un coup de coude dans les côtes que sa mère lui envoyait qu'il se ressaisissait plus ou moins. Il n'était parti qu'une seule fois dans un fou-rire incontrolable, et il se souviendra toute sa vie des conséquences. Assis sur un banc, le même que depuis deux mois, Arthur venait d'allumer une nouvelle cigarette. Encore une. Un fumeur invétéré, ce p'tit là. Puis, il la vit. Une chevelure blonde, longue, une taille fine et un petit corps. Bizarrement, son coeur se mit à battre plus fort, comme s'il était.. Amoureux?! Ce devait être ça, bien que c'était dur pour lui à avaler. Il se leva à toute vitesse et se mit à marcher en direction de la silhouette, laissant tomber sa Malboro en route. Une fois arrivé à son niveau, il posa ses deux mains sur la paire d'yeux qui se trouvait sur ce joli minois et dit en français, essayant de perdre un maximum son accent - qui restait quand même très marqué - « Qui est-ce? ». Il souriait comme un gosse, se mordant la lèvre inférieure. *je crois que c'est ça, la route xD. je l'ai fais qu'une fois o_o' |
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