« Penses-tu à moi la ? » L'effet de ses yeux pleins de larme me fit l'effet attendu : rien . Pour moi elle n'était absolument rien , où alors juste une fille de plus . « Ouai , j'y pense souvent mais bon...On est pas un couple , j'ai jamais dit le mot « couple » . » Je me pris une cigarette tout en la contemplent sans un regret de partir loin de cette ville , de cette vie , d'eux et de leurs vies misérables . « Tu pars à 750 kilomètres d'ici , loin de tout . Loin de moi , bien que je pense que tu t'en fou... » J'aurai pu dire quelque chose , moi Benjamin le beau parleur , moi qui parle souvent comme les grands philosophe de ce monde , moi qui l'ai séduit pour l'avoir dans mon lit . J'aurai dû dire quelque chose , qu'elle ne gaspille pas sa salive pour me retenir , quelle garde toutes ces mots dans son coeur pour un homme qui ne voudra que son bonheur , qu'elle ne tombe pas amoureuse de moi . Mais je ne fis rien , pendant de longues minutes elle sortie tous les arguments qu'une femme a dans son cœur pour que l'homme de sa vie reste avec elle et quand elle vit que je n'avais qu'un sourire au coin de la bouche elle arrêta « Amuse-toi bien alors...Soit heureux. »J'aurai encore une fois pu dire un « Toi aussi » mais non toujours rien . Elle est parti les larmes aux yeux et moi je fis comme si j'avais rien vue . D'un geste vif je pris ma valise ma mère ne fut pas longue à venir , toujours la pour les grands événements « Maman tient comme c'est étonnant... » Son regard partie en direction de ma valise rouge a roulettes et de mon bagage sur l'épaule « Tu es ridicule Benjamin . » Son regard froid me fis l'effet d'un doliprane après une cuite , oh mon dieu je suis heureux qu'elle soit la j'ai encore moins de remords de partir « Non c'est pas moi qui est ridicule c'est toi , papa et votre vie de petits couples conformiste et propre sur lui qui est en fait une mascarade pure et dur . Vous vouliez que je me fiance à Audrey , que je sois comme vous...Mais jamais , jamais , jamais . » Elle soupira et ce mit sur le lit « Benjamin tu es si immature . Tu ne penses même pas à nous , a notre famille que tu détruis en partent . » Notre famille ? Mon dieu cela fait des années que nous ne le sommes plus papa et maman ne dorment même plus dans le même lit , François est un sale enfant pourrit par l'argent . « Oh maman tu es si pitoyable . Notre famille est déjà détruite , notre famille est juste un mensonge de plus dans le grand livre de la vie et de la famille . Ouvre les yeux . » Et je partis sans jamais revenir , sans jamais plus prendre de nouvelle de ma famille , de ma mère et de ma vie . »