Me voilà. Je suis de retour dans mon doux et beau Paris. Après six mois d'absence. Ce fut trop pour moi. On ne me connaissait pas fêtarde mais l'ambiance de la douce ville de Paris m'avait terriblement manqué. Pourquoi ai-je dû quitter ma ville natale ? J'ai dû payer les pots cassés comme toujours. A la fin de ma seconde, j'ai été envoyée dans un internat. Un internat dans une région autre que celle de Paris. Six mois loin de l'agitation parisienne. Quand on y pense Paris n'est pas si magique, on voit toujours les mêmes choses, les mêmes gens. Quand on est une vraie parisienne comme moi qui suis née à Paris et qui arpente les rues de Paris 365 jours par an. On connait tout de Paris et cela en devient lassant. C'est que j'avais cru en quittant la capitale. Je me suis dit que cela me ferait du bien de quitter la ville la plus peuplée de France, mais ça ne m'a pas fait que du bien. La tentation est devenue de plus en plus forte." Petite fille deviendra grande "Loin de Paris, donc par conséquent loin de son image de coincé qu'on lui avait attribué. Je n'étais plus dans l'ombre de ma meilleure amie. On ne se fréquentait plus C'est elle qui m'a entraîné dans une terrible descente aux enfers. Une terrible tragédie avait frappée ma famille et la presse n'avait pas épargné mes parents. Je suis tombée dans le coma après un malaise dans une fête un peu trop arrosée. Magali, quant à elle a eu une mauvaise réaction avec un mélange de drogue. Quelques semaines à l'hôpital. On ne sait plus parlé pendant six mois. Nos parents nous ont empêché de nous voir. La sanction a été plus dure pour Magali. Elle a été envoyée dans un pensionnat de bonnes soeurs dans une région du centre de la France. Pour la première fois de ma vie. Je passais mes vacances sans elle. Cette histoire a séparé nos deux familles qui étaient très proches à l'époque.

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Le Jardin du Luxembourg n'est pas sur ma ligne de métro mais j'aime m'y rendre entouré de mes amis ou pas. Aujourd'hui, j'ai donné rendez-vous à mon ancienne meilleure amie Magali. Histoire de faire le point ou de parler de tout et de rien comme au bon vieux temps ou les affaires de drogue, alcool n'empiétait pas sur nos vies. De toute façon, je ne prends plus le métro depuis que j'ai eu mon vespa pour le bac. Le casque est accordé à la couleur de mon vespa. Je me gare sur une de ses places réservé aux deux roues et marche jusqu'au Luco. Je m'arrête dans un café non loin d'une des entrées du Jardin et je m'achete un paquet de cigarette. Ne croyez pas que je l'achete pour Magali, c'était bel et bien pour moi. Un des aspects négatifs de l'internat. On m'a incité à fumer, mais je suis une grande fille maintenant puisque je suis majeure et consciente de ce que je fais. Par conséquent, les cigarettes c'est un choix réfléchie. Je sors ma pochette où sont rangés mes billets. Je sors l'argent et je rends compte que les prix ont augmenté. C'est encore à cause de ces vieux là-bas au gouvernement qui font les lois. J'ai beau critiqué les vieux qui font les lois. Certains membres de ma famille sont dans le gouvernement.

Après avoir acheté le paquet, je sors du tabac et j'entre dans le Jardin. Le soleil brille et il n'y a pas beaucoup de nuage. Le ciel est bleu. Je m'assois sur une des chaises vertes du Luco en attendant ma très chère amie : Magali.Je la vois. Elle s'approche de moi. Elle n'a pas changé. Elle adopte une attitude très sur d'elle et arrogante. Ce qui en général agaçait la plupart des gens. Contrairement aux autres, j'adorais cette attitude qu'elle abordait. Peu importe, les choses ne sont plus comme avant. Ce n'est plus l'époque du lycée. J'ai eu mon bac et elle aussi. Cela fait deux ans que l'on ne sait pas vraiment parlées. On s'envoyait des textos quelque fois « histoire de » Mais rien de plus. Elle s'approche de moi et me fait la bise. Je lui souris et elle fait de même. Malgré tout ce qu'il s'est passé. Je l'apprécie énormément. Ce jour-là, nous sommes restées plus de quatre heures à parler de tout et de rien. Put***, qu'est-ce que ça fait du bien. Sans mentir, elle m'avait manqué. Et pour ne pas perdre les bonnes habitudes, après notre rencontre au Luco. On ne sait pas reparler pendant 6mois. Je n'aurai jamais dû arrêter de reprendre contact avec elle. Pendant ces six mois, ce fut la descente aux enfers pour Magali. J'ai cru qu'elle avait arrêté toutes ces merdes qu'elle prenait avec moi. En tout cas, cette fois. Ce fut celle de trop. Elle n'eut pas le temps d'atteindre les urgences que son cœur s'est arrêté de battre. Je m'en veux de ne pas avoir voulu lui reparler. Après sa mort, je n'étais plus la même et son accident ne m'a pas servi de leçon car j'ai suivi le même chemin qu'elle. Je n'ai rien à faire de ma vie. Je vagabonde. Je suis des cours de communication dans l'issue de travailler dans ce secteur. Je n'ai pas trop de mal au niveau scolaire mais c'est plutot au niveau sociale que ma vie est un véritable bordel. Au final, je ne comprends même pas ce que je fais sur terre. Bienvenue dans la vie de Bérénice. On pourrait faire un série sur ma vie. Je vous assure, chaque jour s'en suit des mésaventures catastrophique. Au niveau social,économique et amoureux.
Voici les Tribulations de Bérénice Aurore de la Baume.