Petit, je jouais souvent dans la baignoire chez moi. Je m'imaginais être un pirate, un aviateur ou pilote de formule 1. Des rêves de gosse, mais ma baignoire était le seul endroit où je me sentais comme dans un cocon. Certes, elle était froide, mais comparé à mes parents, je laissais cette fraicheur m'envahir et cette froideur contre ma peau. Je l'aimais moi, ma baignoire rue Montmartre. Je crois que la cause de cette amour envers mon cocon était ma sœur. Quand mes parents se disputaient, nous nous enfermions dans la baignoire et je jouais, la faisant rire avec toute sorte de blagues ou de phrase sans queue ni tête. Un instant, nous oublions nos parents, les pots qui se cassaient dans la cuisine et cette atmosphère pesante. Ma sœur, c'est la personne que j'aime plus que tout. Bien sur, j'aime mes parents, mais ma sœur c'est une autre histoire. Je lui collais aux baskets comme un vieux chewing-gum. Elle ne disait rien, à l'époque, on était tout petits. Mes parents étaient un couple improbable : Une ancienne mannequin reconverti en styliste et un homme des plus normal. Je n'ai jamais compris pourquoi ils ont été ensemble et comment ils pouvaient se supporter alors que ma mère connaissait le luxe et mon père non. J'aimais beaucoup mon père, mais les cheveux blonds et le sourire de ma mère me faisait l'aduler encore plus. Qu'elle était belle. Les jours passaient et leurs disputes était trop fréquente. Moi je m'en fichais un peu, tant que j'étais dans ma baignoire à côté de ma sœur qui ne me lâchait presque pas la main. Le lendemain, mauvaise nouvelle, nous quittons Montmartre : Adieu papa, adieu ma chambre, adieu ma baignoire...

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"Dis, tu veux être mon amoureuse ?" J'avais dit à Caroline, et Caroline m'avait dit oui. Ma nouvelle école me plait car il y a Caroline. Caroline, c'est ma nouvelle copine de classe et bien plus encore. C'est celle avec qui je traine le plus, je lui prends la main, je me sépare jamais de Caroline à part quand on joue au ballon. Ma sœur, elle trouve ça mignon, moi je l'aime bien Caroline, j'ai le droit de lui faire des bisous sur la bouche comme les grands ils font. Je vivais à l'époque avec ma mère et ma sœur dans un bel appartement parisien. Ma mère travaillait souvent, ma sœur quand à elle aussi sauf qu'à côté, elle voulait devenir comme ma mère, un mannequin. Ma sœur c'est la plus belle des sœurs, et toc ! Quand à ma baignoire, elle est plus grande et je me sens pas bien dedans mais je prends des bains avec ma sœur donc c'est tout autant géniale.

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" POURQUOI TU M'AS EMBRASSER ESPÈCE DE *** !! Tu sais très bien que j'aime Caroline plus que tout !!" Oui, je venais de me faire embrasser par un garçon, mon meilleur ami qui plus est. Pourtant il savait, il savait que depuis l'école primaire j'aimais Caroline, il savait et pourtant il vient de m'embrasser. Ma tête va exploser, je le sens. Je met mes mains sur mon crane puis je me recoiffe un peu et je sors de cette fête au plus vite. Clope au bec, j'ai 17 ans, je fais la fête a tout bout de champs, je bois, je fume, je me drogue et fait n'importe quoi. J'ai commencé à dévier quand ma sœur est parti pour le mannequinat loin de moi, loin de notre baignoire, notre cocon. Je marche dans la rues, me souvenant des anciens souvenirs tandis que mon meilleur ami ou plutôt ex-meilleur ami est derrière moi et tente de s'expliquer. Je ne l'écoute pas, je marche, je veux qu'on me laisse tranquille. Je rentre chez moi, et la seule chose que je trouve à faire et de me mettre en position fœtale dans l'ancienne chambre de ma sœur, sur son ancien lit où trône sa couette.

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Londres, Angleterre. Je ôte ma chemise et la laisse par terre pour ensuite me faire attraper par les mains d'une femme, cette femme. A paris, j'ai tout perdu : Caroline, mon meilleur ami, mon cercle d'amis. Ma mère étant en voyage un peu partout, j'ai décidé de venir voir ma sœur en Australie. Entre des séances photos, des soirées mondaines et autres, elle a le temps pour moi. Le reste du temps, je m'occupe avec cette femme, ou avec d'autre. Parfois, je vais en soirée, où tout est décadent et sans frontières. Je suis officiellement un habitué d'une boite pas loin, où l'alcool et la drogue règne, je vie une autre vie. Mais pour son grand retour entant que Mannequin officiel, ma sœur m'emporte avec elle. Paris, me revoilà...